Le Théâtre de la Résistance
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CLOTILDE : Et puis t'es pas toute seule. T'es avec ta grande soeur quand même. [...] Et vous pouvez rester cachées dans ce théâtre, nous, on dira rien !
CLOTILDE : Allez, sois pas triste. Ils vont revenir, tes parents...
Nadine
NADINE : J'en ai assez de ce jeu idiot de changer de nom! Je m'appelle Sarah !
ANNETTE : C'est quoi le STO ?
CLOTILDE : C'est comme du travail forcé ! [...] Et t'as pas le droit de dire non, parce que sinon on te met en prison ! Et la prison, c'est encore pire qu'être au piquet, tu peux me croire !
ANNETTE : Dites, vous voulez que je vous raconte pourquoi on appelle ce désert le "Sahara" ?
Le caillou est
au fond de la mare
ROSE : Notre plus gros problème, c'est que les "peluches" qui étaient dans le "caillou" ont été interceptées par les "frisés" !
ROSE : Je vous rappelle qu'on a perdu le camion, et tout le chargement de journaux ! [...] On a besoin d'une solution, pas d'un conflit entre nous !
ALBERTINE : On est folles d'avoir accepté ! [...] D'accord pour faire de la Résistance, mais de là à être suicidaire, y'a une sacrée différence !
COLLETTE : Codifier nos phrases ? [...] Eh ben, ça va être simple pour se comprendre..!
ROSE : Les Allemands sont en train de multiplier leurs effectifs dans le quartier. S'ils nous surprennent à distribuer ces journaux clandestins, on risque gros !
LOUISE : Il paraît que les Allemands veulent installer une "kommandantur" ici, dans ce théâtre !
De la brioche et du cidre
MARIE : N'oublie pas le Général de Gaulle ! S'il y en a un qui peut nous guider vers la victoire, c'est bien lui !
RENAUD : Je peux voir tes papiers?
JACQUELINE : Renaud ! C'est quoi cet interrogatoire ? [...] On n'est pas à la Gestapo ici !
SIMONE : Est-ce que tu la connais vraiment, cette fille ? [...] Elle est là, dans les coulisses, à nous espionner pendant qu'on parle de la Résistance !
SIMONE : Je suis sûre qu'on aura l'occasion de faire plus ample connaissance une prochaine fois. Ne tarde pas, et va retrouver ta soeur !
RENAUD : Joseph, tu devrais vraiment songer à nous rejoindre ! C'est ton devoir d'homme !
MARIE : Tu vas aller tout raconter à ton collabo' de père, c'est ça ?
RENAUD : N'importe quoi ! [...] Vos petits secrets, de toute façon, je m'en fous !
DENISE : Sarah ? J'ai failli ne pas te reconnaître avec tes habits de garçon !
NADINE : C'est pour me cacher, comme ça les Allemands ils peuvent pas me reconnaître !